Les courtiers en assurance et leur déficit d'image

Les courtiers en assurance veulent combler leur déficit d'image

Seul un tiers des Français disent connaître les spécificités de la profession, qui devance uniquement les CGPI, selon une étude Ifop
par VIRGINIE DENEUVILLE – L’AGEFI 16-09-09
Alors que s’ouvre les 22 et 23 septembre prochains la huitième édition des Journées du courtage au Palais des congrès à Paris, la profession doit encore faire des efforts pour se faire connaître du grand public. Selon une étude réalisée pour l’occasion par l’Ifop pour Zerba Communication, seul un tiers des Français disent connaître les spécificités et avantages offerts par les courtiers d’assurance, selon une étude Ifop.
« Il existe une forte disparité de notoriété entre les réseaux de distribution de produits d’assurances ». Le courtier et le CGPI (conseiller en gestion de patrimoine indépendant), connu dans ses spécificités à hauteur de 21 % par le panel, sont les canaux les moins maîtrisés par les Français, soulignait mardi Marie-Laurence Guéna, directrice du pôle services Ifop. Ces pourcentages, obtenus auprès d’un échantillon d’un millier de Français entre le 28 août et le 7 septembre dernier, s’établissent à 58 % pour les mutuelles et 47 % pour les banques et les agents généraux.
Par rapport aux autres réseaux de distribution, les courtiers se distinguent auprès des Français essentiellement par la compétitivité des tarifs proposés et leur capacité à défendre l’intérêt de leur client. Ces deux critères sont mis en avant par respectivement 30 % et 17 % du panel. « En revanche, les Français n’associent pas vraiment le courtier à des registres de besoins et contrats spécifiques, si ce n’est leur expertise des professionnels», indique Marie-Laurence Guéna. 14 % du panel estime que les courtiers sont les mieux placés sur cette expertise, alors que les sondés ne sont que 6 % et 8 % à mettre en avant la proposition de contrats d’assurance vie à une clientèle patrimoniale ou l’offre de contrats d’assurance vie standards.
Lors du rendez-vous annuel des 22 et 23 septembre, quatre conférences plénières et trente ateliers de travail plancheront sur une double problématique, à savoir « où placer ses risques et où trouver de nouveaux produits ». « C’est une période stratégique pour la profession. Dans l’assurance dommages, cette manifestation se situe au moment du renouvellement des contrats, avant les éventuelles augmentations tarifaires ou résiliations. En vie, la période est propice à la collecte de fonds », indique Jean-Pierre Zerba, commissaire général des Journées du courtage.